Cameroun : l'expedition.
Donc comme je le disais, je suis allée au Cameroun, j'ai attéri à 19 heures là ba après 6 heures d'avion et 3 films ingurgités, il faisait chaud et humide. (à moins de 5° Nord de l'équateur, il ne fallait pas s'attendre à autre chose).
Je suis arrivée à l'Ibis, j'ai grignotté un truc, c'était pas bon, je me suis couchée, et hop le lendemain au boulot. J'ai vu toutes les personnes qu'il fallait que je vois, vaguement vu la ville (enfin si on peut appeler ca une ville) de l'arrière de la voiture qui me conduisait matin midi et soir aux différents points de rencontre, que dire: hormis que tu as l'impression d'être au milieu d'un bidonville, avec des petrolette partout, des gens assis à longeur de journée dans la rue à coté d'un petit stande minable de produits industriels divers et variés.
La plage: ne rêve pas trop, pas une présentable à moins de 100 km, sortir le soir seule, mouhhahaha, elle est drolela meuf, gouter la nouriture locale : fait, et approuvé. Le poisson est delicieux, les plantins à tomber par terre, bref, coté bouffe ca rattrappe.
Du coup pour m'échapper un peu de tout ca, je suis allée faire un tour à bord du bateau que l'on remplace: j'ai pris l'helico
j'ai attéri sur le bateau, j'y ai crappahuté toute la journée (300 metre de long, 40 de large, 30 de haut, ca en fait des marches). puis je suis allée faire un tour sur la plateforme pétrolière juste à coté (1 mile et des brouettes)
Avec à droite la partie extraction (avec des puits au fond de l'ocean, des tubes qui remontent jusqu'à la plateforme, et des tubes sui s'en vont ensuite vers le process) , au milieu la partie process ( c'est là qu'est décanté le pétrole: séparé de son gaz et de son eau: c'est la partie traitement) puis à gauche la torchère qui brule l'excédent de gaz pour éviter la montée en pression et l'explosion de la plateforme. La plateforme process est ensuite reliée par flexible au FSO et charge ses cuves d'or noir.
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